Post-Doctorant F/H Cartographie & analyse des émissions d'une infrastructure de calcul géo-répartie en comparaison des architectures centralisées

Le centre de recherche Inria Lille – Nord Europe, créé en 2008, compte 360 personnes dont 305 scientifiques répartis dans 15 équipes de recherche. Reconnu pour son implication forte dans le développement socio-économique sur le territoire des Hauts-De-France, le centre de recherche Inria Lille – Nord Europe poursuit une démarche de proximité avec les grandes entreprises et les PME. En favorisant ainsi les synergies entre chercheurs et industriels, Inria participe au transfert de compétences et d’expertises dans les technologies numériques et donne accès aux meilleures recherches européennes et internationales au bénéfice de l’innovation et des entreprises notamment en région.

Depuis plus de 10 ans, le centre Inria Lille – Nord Europe est installé au coeur de l’écosystème universitaire et scientifique lillois ainsi qu’au coeur de la Frenchtech avec un showroom technologique, basé avenue de Bretagne à Lille, sur le site d’excellence économique consacré aux technologies de l’information et de la communication (TIC) qu’est EuraTechnologies.

Le défi PULSE, commun entre Inria et Qarnot computing, ambitionne de développer et promouvoir les bonnes pratiques en matière d’infrastructures matérielles et logicielles géo-réparties pour un calcul intensif avec une empreinte environnementale réduite.

Ce postdoc a pour objectif de mieux quantifier la différence d’empreinte environnementale de différents modèles de calcul géo-distribué afin de pouvoir mieux gérer les impacts induits (selon une approche multi-critères). À terme, nous souhaitons pouvoir recommander des bonnes pratiques d'architectures matérielles et logicielles pour réduire drastiquement les impacts tout en offrant la meilleure qualité de service aux usagers finaux.

Ce projet vise à développer deux modèles permettant de comparer l’impact environnemental d’un service de calcul centralisé et d’un service de calcul décentralisé.

Ces deux modèles devront s’appuyer sur les mêmes hypothèses et suivre des méthodologies aussi proches que possible afin de pouvoir aboutir à des résultats directement comparables.

Ce projet ne se limitera pas à la modélisation de l’empreinte carbone opérationnelle du service, mais inclura également:

• l’ensemble des services périphériques sollicités par le calcul, à savoir les services de stockage et de réseau, etc.
• l’ensemble des infrastructures périphériques concernées par le calcul, à savoir le foncier du \emph{data-center}, le transport de données, etc.
• l’analyse du cycle de vie du système,
• l’ensemble de l’empreinte environnementale: en plus des émissions carbone et de gaz à effet de serre, l’impact sur les métaux rares, sur l’eau, sur la pollution des sols, etc.
• des données plus qualitatives permettant de développer un argumentaire pour le modèle le plus vertueux

Le chercheur devra appréhender ces différents sujets à travers une recherche bibliographique conséquente. Il devra ensuite s’atteler à la modélisation de chacun de ces paradigmes en passant par les outils les plus adaptés. Il sera potentiellement souhaitable de proposer plusieurs qualités de modèles, par exemple un modèle poussé et un modèle plus simple. Dans tous les cas, il sera indispensable de produire un modèle facile à utiliser et à modifier, a priori sous la forme d’un fichier Excel.

Par ailleurs, il s’agira enfin de développer un argumentaire plus qualitatif pour le modèle le plus vertueux.

• Développement logiciel : Java / Python / Web
• Technologie du cloud
• Travail en équipe

2 788 € brut mensuel